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Le métier de chasseur immobilier consiste à trouver, pour le compte de l’acquéreur, un bien correspondant à un cahier des charges préétabli.
Le chasseur immobilier a donc pour mission :
L’agent immobilier est mandaté par le vendeur, alors que le chasseur immobilier est mandaté par l’acquéreur.
L’agent immobilier doit trouver et sélectionner des acquéreurs pour le compte de son client. Le chasseur immobilier doit bien cerner les attentes de son client, pour lui proposer des biens en adéquation avec ses attentes.
Les différences s’arrêtent là. En termes de rémunération, tout va dépendre de la performance du professionnel.
En termes de statut, le chasseur immobilier, comme l’agent immobilier, relève de la loi Hoguet. Il lui faut obtenir une carte professionnelle et créer une société pour exercer légalement son activité.
Mais la pratique évolue, et l’agent comme le chasseur peuvent opter pour le statut d’agent commercial, qui ne requiert pas la carte professionnelle. Le professionnel intègrera un réseau de chasseurs immobiliers, ou un réseau d’agences immobilières dont il utilisera la carte pour mener à bien ses missions. Il devra exercer son activité en nom propre, en tant qu’auto-entrepreneur ou entrepreneur individuel.
Le tarif du chasseur immobilier n’est pas encadré par la loi. Le professionnel peut donc fixer librement le montant de ses honoraires, en tenant compte par exemple :
La rémunération du chasseur immobilier peut prendre trois formes : un forfait, un pourcentage et un fixe + une variable.
Il s’agit d’une somme fixe demandée par le chasseur, peu importe le montant de l’acquisition. L’acheteur la versera au jour de la vente définitive.
Le chasseur applique un pourcentage sur le prix d’acquisition. Celui-ci varie de 2 à 7 %.
Généralement, le barème est dégressif. Plus le prix d’achat est élevé, plus le pourcentage est faible. Comme pour les frais de notaire !
Les honoraires seront aussi versés au jour d’acte notarié de vente.
La partie fixe peut se constituer d’un forfait ou d’une commission sur le prix de vente, celle-ci étant plus souvent choisie. Ensuite, le chasseur peut obtenir une partie variable, si par exemple il réussit une belle négociation.
Faire appel à un chasseur immobilier présente bien des avantages pour l’acheteur. Du gain de temps à une estimation précise du prix d’achat en passant par la réactivité quand un nouveau bien se présente sur le marché : on fait le tour !
On ne vous apprend rien, mais la recherche immobilière prend du temps. Du temps pour consulter les annonces en ligne le soir, au lieu de le passer avec la famille et les enfants.
La recherche représente aussi une contrainte par rapport à la vie professionnelle. Qui n’a pas déjà été obligé de courir entre deux réunions, ou de déposer une RTT pour visiter un logement ?
Le chasseur immobilier s’occupera de tout cela pour le compte de l’acheteur. Et s’il a franchi avec succès le virage du numérique, celui-ci n'aura même pas besoin de le rencontrer.
L’intégralité de la prestation, de la signature du mandat à la signature chez le notaire, peut s’effectuer par téléphone et par mail. C’est à cela que servent les procurations électroniques !
Autre grand classique dans la recherche, se déplacer pour rien. Oui, sur l’annonce et au téléphone avec le vendeur, tout avait l’air parfait. Les photos mettaient bien en valeur le logement !
Et une fois arrivé sur place, il vous faut 30 secondes pour remarquer un défaut rédhibitoire pour vous, comme des tâches d’humidité. Vous aurez perdu du temps pour rien, et la déception sera à la hauteur des attentes.
Qu’il ait affaire à un agent immobilier ou au vendeur, le chasseur sait quelles questions poser pour être certain de ne pas faire de visites inutiles.
En outre, sa mission consiste à pré-visiter et présélectionner les biens immobiliers, pour vous présenter seulement ceux qui cochent vos critères de recherche.
Le chasseur immobilier s’arrangera enfin pour regrouper un maximum de visites sur un minimum de jours, pour vous faire gagner toujours plus de temps.
Outre la recherche des biens, la prise de contact avec les agents immobiliers ou les vendeurs, l’acquisition suppose d’autres tâches ingrates comme :
L’acheteur peut ainsi être amené à contacter la mairie, un notaire, un diagnostiqueur… Sauf s’il délègue ces tâches à un chasseur immobilier, qui s’en occupera à sa place.
Le off-market désigne les biens qui ne sont pas proposés sur les canaux classiques de diffusion, mais hors Internet ou directement à des acquéreurs triés sur le volet.
Si les biens ne trouvent pas preneur par ce biais-là, ils sont ensuite proposés sur le marché immobilier classique, en agences et sur les sites d’annonces.
Fort du réseau qu’il se constitue au fil des années et de ses relations privilégiées avec d’autres professionnels de l’immobilier, le chasseur peut avoir accès au off-market.
Petit bémol toutefois, le marché du off-market reste résiduel. On y présente essentiellement des biens immobiliers de luxe, ou qui pourraient intéresser les proches des agents immobiliers (une maison avec terrain en centre-ville, par exemple).
Selon la zone géographique, les biens peuvent partir en quelques heures. C’est par exemple le cas des villes en tension foncière (où la demande est supérieure à l’offre), comme Paris. La compétition est rude avec les autres acquéreurs, il faut donc se montrer réactif !
Reprenons notre exemple dans la capitale. Il n’est pas rare que le téléphone du vendeur sonne quelques minutes après que la publication a paru sur le site d’annonces immobilières. Et que les premières visites s’organisent dans l’heure qui suit ! Encore faut-il être réactif et disponible, ce qui sera le cas du chasseur immobilier.
Les acquéreurs éprouvent souvent le sentiment que les professionnels ne comprennent pas vraiment leur projet immobilier. Qu’ils cherchent avant tout à leur vendre un bien, même s’il ne correspond pas à leurs attentes, dans le but d’empocher la commission.
Une fois le mandat simple ou exclusif signé, le chasseur immobilier établit un cahier des charges de la recherche. Critères rédhibitoires et critères essentiels, emplacement, superficie, dépendances souhaitées (cave, garage, jardin…), budget : il passe tout au crible.
La profession de chasseur immobilier consiste déjà à pouvoir dire à cette étape si les attentes du client sont réalistes, ou s’il va devoir faire des concessions sur certains critères.
Ensuite, le chasseur restera à l’écoute lors des visites, pour affiner sa compréhension des besoins de l’acquéreur et maintenir la relation de confiance.
Tentation est grande pour les vendeurs de fixer un prix de cession au-dessus du marché, pour s’assurer une meilleure plus-value. Même si l’acheteur peut se faire une première idée de la valeur vénale des biens grâce à un simulateur ou aux bases de données du fisc, rien ne remplace l’expertise d’un professionnel de l’immobilier.
Le métier de chasseur immobilier est encadré par différentes réglementations, dont la loi Alur de 2014 et la loi Hoguet de 1970. À ce titre, il sera payé pour son service uniquement si la vente va jusqu’à son terme. Les intérêts de l’acquéreur et du chasseur sont ainsi alignés. L’un souhaite acheter au meilleur prix, l’autre, à accompagner son client pour être rémunéré.
À moins d’être des investisseurs chevronnés, la plupart des acquéreurs éprouvent des difficultés à négocier le prix de vente d’un bien immobilier. Le chasseur, lui, est un spécialiste de la négociation. Il mettra en avant l’état et les tendances du marché, ainsi que les points faibles du logement, pour justifier une diminution du prix de vente.
Il existe trois catégories différentes de chasseurs immobiliers.
Ils ne proposent pas de biens à la vente, mais accompagnent leurs clients jusqu’à la réalisation de la transaction. Ils offrent leurs services de manière classique, en agence, au domicile des clients ou de manière entièrement dématérialisée.
Ils enfilent deux casquettes : celle d’agent immobilier et celle de chasseur immobilier. Autrement dit, il travaille à la fois pour le compte de vendeurs, et à la fois pour le compte des acquéreurs. Cette situation se retrouve en pratique lorsque la chasse immobilière rapporte des revenus insuffisants.
Ils utilisent des outils pour faciliter la prospection de biens immobiliers disponibles sur Internet. Réactifs, ils peuvent proposer des biens à leurs clients sans les avoir pré-visités.
En passant moins de temps en recherche, ils en ont pour développer leur réseau et peuvent aussi facturer leur prestation moins cher au client.
Avoir peu de temps devant soi pour trouver la perle rare, ou résider loin de la zone d’achat : voici les motivations des clients des chasseurs immobiliers.
Pensant trouver un bien rapidement, l’acquéreur a déjà vendu sa résidence principale. Il n’envisage pas de louer un logement et de stocker ses affaires dans un garde-meuble. Il lui faut trouver un nouveau bien d’urgence.
Autre profil : l’investisseur immobilier fortement fiscalisé qui souhaite trouver vite un logement, pour y réaliser des travaux et diminuer sa facture fiscale.
Ces deux types de clients n’ont pas pour autant le temps (ni l’envie) à consacrer à leur acquisition. C’est pourquoi ils se tournent vers un chasseur immobilier !
Première possibilité : un expatrié qui souhaite revenir au pays, et poser ses valises dans un logement dont il sera propriétaire.
Deuxième possibilité : un expatrié qui souhaite avoir un pied à terre dans le pays d’accueil.
Troisième possibilité : un acquéreur qui souhaite faire un investissement locatif dans une ville où il ne réside pas, pour profiter des opportunités du marché locatif.
S’il reste possible d’acheter uniquement en ayant fait une visio une visite virtuelle, l’immense majorité des acheteurs préfèrent que quelqu’un se déplace pour constater de visu l’état du logement et de la copropriété. Ce sera là le rôle du chasseur immobilier !
Nombreux, les métiers dans l’immobilier s’adaptent aux envies des entrepreneurs.
Titulaire de la carte professionnelle, l’agent immobilier accompagne vendeurs, acquéreurs, bailleurs et locataires dans leur projet immobilier.
Exerçant les mêmes missions que l’agent, le mandataire, ou agent commercial, ne dispose pas de la carte T. Il utilise celle du réseau auquel il est affilié.
Le gestionnaire locatif prend en charge la location et la gestion locative d’un bien (rédaction et publication d’une annonce, sélection du locataire, état des lieux d’entrée et de sortie, appel de loyers et de charges…).
Le syndic met en œuvre les décisions de l’AG des copropriétaires. Il s’occupe également de la gestion courante de la copropriété (appel de fonds, travaux…).
L’administrateur de biens s’occupe du patrimoine immobilier des particuliers et des entreprises. Il a pour mission de le valoriser.
Le conseiller accompagne les entreprises dans l’achat, la gestion, la revente et la valorisation de leur patrimoine.
Commercial dans l’âme, le négociateur sert d’intermédiaire entre vendeurs et acheteurs. Généralement, il est rattaché à un réseau de franchise.
Il appartient à ce professionnel d’évaluer le prix d’un bien sur le marché, généralement dans des circonstances particulières (divorce, succession, impôts…)
Le vendeur en viager cherche à obtenir une rente à vie et un capital de son logement, tout en y restant jusqu’à son décès. L’acquéreur y voit l’opportunité d’acheter un bien à un prix décoté. Le viagériste estime le prix de vente, le bouquet et les rentes et gère le processus de transaction jusqu’au rendez-vous chez le notaire.
Le prospecteur a pour mission de trouver du foncier, c’est-à-dire des terrains disponibles, pour réaliser des constructions nouvelles.
L’étendue des connaissances exigées dépendra du statut choisi : chasseur avec ou sans carte professionnelle. Avec une carte, il faut au minimum un bac ou 10 ans en tant que salarié immobilier. Sans carte, il faut obtenir une attestation de collaborateur auprès d’un réseau.
Le chasseur de biens immobiliers travaille pour l’acquéreur. Il a pour mission de lui trouver un logement correspondant à ses critères de recherche et à son budget.
Parce que la rémunération est attractive, et augmente avec les années d’expérience. C’est aussi un métier humain, qui a du sens. Cette profession de terrain propose des journées variées toute l’année !
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